Critiques des films 2007

Little miss sunshine j'ai trouvé ce film vraiment très bien interpreté, bien écrit... A la fois drôle et émouvant.

pour La Vie des Autres sans hésiter.

- La vie des autres

- 12h08 à l'est de Bucarest

- Le direktor (j'adooore cet humour !!)

- Le vent se lève

- Walk The Line

LA MÔME, il y a moins d'une heure. + pour Marion...

bon ben fallait bien le voir... ( on était en retard pour le nombre 23!)
Si je m'étais pas gavé de reportages ultra émouvant sur ARTE en chialant comme une môme à travers des images d'archive, j'aurai peu être plus accroché.
Marion est WOW. ..
Toute la salle a aimé....je m'incline..

eh beh...va ptet falloir que j'aille le voir

merci miss !



ps: Plop, dis, tu peux commenter s'il te plaitprayer

au moins pour:
- 12h08 à l'est de Bucarest
- Le vent se lève
- Walk The Line

que j'ai pas vus mentionnés avant

C'est pas trop mon fort de commenter. (énormément de mal à mettre des mots sur mes émotion). Donc un résumé vite fait et une petite phrase pour te faire plaisir Wiwi :

12h08 à l'est de Bucarest : une télé locale en Roumanie organise un débat pour savoir si la révolution qui a renversé Ceaucescau a bien eu lieu dans la ville...
Très cocasse!

Le vent se lève : film de Ken Loach (déjà ça part bien , non je ne suis pas partiale) sur le conflit irlandais au début du siècle.
Très beau film souvent très dur

Walk the Line : l'histoire de Johnny Cash
Forcément comme j'adore la musique.... Et l'histoire n'est pas mièvre donc.... sympa

that's all folks !!!

Plop a écrit:

- 12h08 à l'est de Bucarest

- Le vent se lève

- Walk The Line

Je voulais voir 12h08 mais il ne passait pas ds le cinéma où j'ai mes habitudes, c'est dommage...

Mes les deux autres sont sortis l'année dernière...
Le Vent se Lève parce que Loach, parce que Cillian Murphy, parce que Irlande, parce que !!

Walk the Line la musique est bien, les acteurs très bons, mais perso j'ai trouvé l'histoire mièvre, enfin typique de ce que à quoi on s'attendait...

Sinon je suis d'accord Plop, c'est très difficile de mettre des mots sur ses émotions, en plus je trouve que c'est personnel, enfin bon...

ppeadoey a écrit:

Sinon je suis d'accord Plop, c'est très difficile de mettre des mots sur ses émotions, en plus je trouve que c'est personnel, enfin bon...

je suis d'accord aussi..mais un simple avis critique sans trop d'émotion et avec nos amis les ------->
c'est peu être plus simple.

Bah je pense que pour l'instant ça va, les critiques sont pas trop mal non ? Moi je peux pas faire plus en tout cas...

ppeadoey a écrit:

Bah je pense que pour l'instant ça va, les critiques sont pas trop mal non ? Moi je peux pas faire plus en tout cas...

c'est parfait!!!!

------->

Un article trouvé dans le Charlie Hebdo de cette semaine qui présente le film « Le Direktor » (je suis entièrement d’accord avec lui est-il besoin de le préciser ? Je ne peux que vous conseiller vivement d'aller voir ce film!!)

Citation :

Dès le début, Lars Von Trier nous prévient. Voici un film modeste, sans ambition artistique particulière, nous dit-il, une comédie inoffensive qui, de surcroît, inaugure un nouveau procédé de mise en scène (avec l’Automavision, tous les cadrages sont contrôlés par ordinateur et de façon aléatoire). Procédé déroutant qui relève autant de la provocation potache, souvenons-nous du Dogme, que d’une réflexion plus fine sur le statut d’un cinéaste considéré depuis vingt ans comme un super auteur. Après être apparu dans le reflet d’une fenêtre, Lars Von Trier s’efface et laisse le pouvoir à Ravn, responsable d’une petite entreprise informatique qui a créé de toutes pièces un patron imaginaire. A lui les avantages du pouvoir, à l’autre les désagréments de la responsabilité. Le méchant patron, c’est l’autre. Mais lorsqu’un acheteur islandais, un moustachu bourru (et hilarant) qui ne cesse de vomir le sentimentalisme danois, se prépare à racheter la société, Ravn est contraint de donner corps à l’homme invisible. Il embauche alors Kristoffer, un acteur inconnu au génie incompris (formidable Jens Albinus, qui parodie à merveille l’égotisme pontifiant de la profession), afin d’incarner, le temps de la signature, celui que les employés appelleront désormais le « directeur de Tout ». Mais, privé d’indications de jeu précises, mal dirigé par un metteur en scène, Ravn, peu loquace sur les rouages de son entreprise, Kristoffer va devoir improviser et faire face à une horde d’employés farfelus et névrosés qui ont tous un différend à régler avec le bonhomme.
Lars Von Trier joue alors moins la carte du quiproquo façon comédie de boulevard qu’il ne décortique impeccablement les mécanismes de la décision (qui la prend ? Pourquoi ? Et dans quel but ?) au sein de cette PME. Sous ses airs de sitcom croquant le monde de la petite entreprise, Le Direktor s’interroge avec drôlerie et finesse sur la question du pouvoir dans un système capitaliste à partir, non pas d’un grand groupe abstrait et forcément déshumanisé (piège classique), mais d’une structure presque familiale. Si le démasquage de la supercherie ne constitue pas pour Lars von Trier l’enjeu du récit, c’est que très vite le film pulvérise la vision binaire d’un monde qui opposerait le vrai au faux, la compétence à l’ignorance, et choisit au contraire de les entremêler. De décrire le travail mutuel de l’un envers l’autre. L’imposture qu’in carne Kristoffer n’éclate pas au contact de la réalité de l’entreprise (sa hiérarchie, ses codes, ses jargons), mais révèle au contraire combien tout ce qui la fonde est construit sur du creux, combien le faux est au cœur même du système qui la sous-tend. Au cours d’une réunion de travail, Kristoffer est censé expliquer à ses faux employés les ressorts de sa stratégie commerciale et, surtout, sa vision de l’entreprise. Mais les masques qui tombent ne sont pas ceux que l’on croit. Kristoffer retourne les questions qu’on lui pose et déstabilise ainsi les professionnels, incapables de formuler le projet de fond qui se cache derrière leur obscure technicité. C’est le point de bascule du film, où l’on se rend que l’acteur ne constitue pas l’anomalie du milieu mais sa version extatique. Le Direktor permet enfin à Lars Von Trier d’ironiser sur un système dans lequel la dissolution des pouvoirs au sein de conglomérats remplis de rouages interchangeables et indéchiffrables (qui dirige vraiment ?) annule la notion de responsabilité (qui, au fond, prend la décision de licencier ? Le «Directeur du directeur de Tout » ?).Comédie inoffensive, donc ? Plutôt un pamphlet très malin qui s’avance masqué.
Jean-Baptiste Thoret

Le Vent Se Lève (vu en 2006 mais bon il a été mentionné)
Voilà, le deuxième film qui m'ait fait pleurer dans ma vie. Loach maîtrise et ça se sent, j'ai personnellement été captivée du début à la fin, le jeu de Cillian est il est vrai irrésistible. Certes parfois un peu manichéen surtout dans la première partie, mais en même temps ça montre bien les faits historiques, la violence dont ont fait preuve les troupes anglaises n'ont pas été inventées. Tout cela réhaussé par les paysages verts de l'Irlande, mon pays de coeur, que dire. Du niveau de Michael Collins et une palme d'Or plus que méritée.

Danse avec lui
et demi
C'est joli. Aimer Mathilde Seigner, les chevaux, les padock boueux et vides et les morales grandiloquentes sont les conditions nécessaires à l'appréciation de ce voyage équestre....

after the wedding

faut que je pense à faire ma critique dans ce post ...je note, je note..faut que j'y pense...

PollyEsther a écrit:

Molière

Une Laura Morante tjrs aussi sublime

et je ne peux qu'appuyer Plop, il faut aller vois Le Direktor !!
et au passage miss-kittin, oui une petite critique ne serait pas de refus...

ppeadoey a écrit:

PollyEsther a écrit:

Molière

Une Laura Morante tjrs aussi sublime

et je ne peux qu'appuyer Plop, il faut aller vois Le Direktor !!
et au passage miss-kittin, oui une petite critique ne serait pas de refus...

after the wedding


Froideur danoise et mise en scène peu ordinaire...
A considéré comme un film dogme..

Cela a l'air bien...
au fait j'ai oublié de dire que dans The Direktor, Jean-Marc Barr a un petit rôle et qu'il est très marrant...

Je viens de voir Angel et, comme d'habitude avec François Ozon, je n'ai pas été déçue.

Angel dit à son éditeur, au début du film : "Rêver, rêver, et en faire une réalité", et tout le film tient cette promesse.

L'actrice est très douée pour jouer les écrivaines à succès, elle est doublée par Ludivine Sagnier, je n'ai pas pu m'empêcher de la voir derrière ce personnage. Le rôle lui serait bien allé aussi.

Un petit point peut nous intéresser en particulier : Angel est admirée par Nora, qui devient sa secrétaire particulière. Lors de leur première rencontre, elle se jette à ses pieds et lui baise la main. Mais c'est de son frère qu'Angel va décider de tomber amoureuse.



C'est très beau, François Ozon s'amuse avec les clichés cinématographiques, il y va à fond dans le kitsch quand il faut!

Une note?

A suivre dans cette salle : 300 (Spartiates!!! Du sang! Du sang!)

Angel
mon prochain film ...

Dans Angel, ce qu'il est intéressant de voir aussi, c'est la réception d'une oeuvre dans son époque, comme si succès et vivant, succès et mort ne pouvaient pas aller ensemble.
J'aimerais bien vos impressions.


Sinon, deux films vus récemment et pour lesquels j'ai oublié d'ajouter une critique :

- Hannibal Lecter, les origines du mal

Le film commence avec Hannibal tout jeune, qui vit heureux au château des Lecter. C'est une histoire de vengeance qui explique pourquoi il est devenu un cannibal serial-killer : plus grand, il part à la recherche des anciens nazis qui ont tué sa soeur. Pourquoi pas?
Ce qui m'a plu, c'est qu'on a envie autant que lui d'exercer cette vengeance et, du coup, on se retrouve assez facilement dans la peau d'Hannibal.
Gong Li est superbe, encore un point qui fait qu'on voudrait être Lecter...
De belles images dans la neige, ou au bord de l'eau en Lituanie.

J'aurais aimé que ça fasse un peu plus peur. Quand il tient sa proie, on se dit : "Que va-t-il en faire?" et puis, bof... Ca reste classable dans les "interdit aux moins de 12 ans".

C'est parfois un peu trop classique.


- Taxi 4

C'est le premier Taxi qui m'a autant fait rire (alors que la personne qui est venue le voir avec moi a trouvé cela déplorable...).
Rien que la scène du début : la chasse au terroriste dans un hôtel à Cannes, je crois : terroriste qui est l'employée portugaise en train de chanter dans sa langue et que le commissaire prend pour un chant révolutionnaire!
Le film est axé sur le commissaire.
Pas de Marion Cotillard, pour les fans (elle devait être au maquillage de Piaf!)
Ce n'est pas la même ambiance que les trois autres : le gang, cette fois, est belge, et on se dit qu'on aurait bien vu Poolvoerde dans le rôle du chef.
Une scène vraiment très bien : le taxi qui emmène Cissé sur la pelouse marseillaise! On s'y croirait!

Un conseil : ne pas attendre de ce film ce qu'il n'est pas sinon, on risque d'être déçu et de soupirer d'ennui.

Les témoins

Je l'ai vu hier, c'est vraiment un très bon film, bien que fort sombre, qui nous montre cinq personnes qui vont prendre plus moins directement en face l'arrivée du SIDA, qui commençait à faire parler de lui... A voir pour le sujet (le SIDA, on en meurt encore, hélas !) et les acteurs (notamment Michel Blanc et Johan Libériau). Sans compter quelques chansons des 80's (dont les Rita Mitsouko).

Dreamgirls (pour le film)

Alors..début de film pas trop mal, milieu de la musique black, années 60, début de Mowtown..tout se gâte quand ça vire à la comédie musicale sans qu'on s'y attende...dialogues en chansons..bof bof...un poil cliché aussi..

2 bons points cependant :
- la bande son : pour qui aime les voix black américaines, un peu soul/blues...le soundtrack est franchement pas mal (même si plus à écouter qu'à regarder)

- Jennifer Hudson, qui joue une des Dreamgirls... oui y a Beyoncé dedans..mais elle se fait évincer direct par Jennifer (à certains moment, son jeu à un ptit coté Aretha Franklin )

Edit : Jennifer Hudson mérite à elle seule rien que pour la voix..dommage que le film soit un peu tourné bizarre (un coup film normal, un coup comédie musicale)

La cité interdite

Magnifique film se déroulant dans la Chine du Xè siècle.
Les images sont superbes et gong li très bien mise en valeur (ceux qui ont vu ou verront le film comprendront).
Grande fresque avec complot et batailles en perspective.
Dépaysant.