Colloque construction des genres et déconstruction

La colloque est seulement réservé aux chercheurs(euses) , docteurs, thésard...
Mais un peu de lecture ne fera pas de mal !


COLLOQUE INTERNATIONAL « EVOLUTION DES IMAGES DE FEMINITE ET DE
MASCULINITE ET CONSTRUCTIONS IDENTITAIRES ».


Ce colloque offre un espace d’actualisation des connaissances et de rencontre entre chercheur-e-s
(docteur-e-s, étudiant-e-s en master, thèse ou jeunes docteur-e-s) dans ce champ de recherche en
constante évolution. Bien que les modèles de Féminité et de Masculinité continuent à marquer notre
socialisation, il semble possible, à des degrés divers, de s’en affranchir dans nos conduites et relations
interpersonnelles. L’affranchissement par rapport aux modèles de Féminité et de Masculinité traditionnels
est surtout visible dans le domaine de l’image corporelle marquée par une même recherche d’un corps
lisse, tonique et mince. Le rapprochement vers un modèle corporel plus androgyne, pouvant coexister
avec l’adoption de modèles de Féminité et de Masculinité, transparaît aussi dans les relations de
séduction, où bien souvent, sur le plan psychologique, les hommes tendent à mettre en avant une
certaine expressivité et les femmes une certaine agentivité. Cependant, on peut se demander en quoi
cette tendance vers une androgynie des modèles de femmes et d’hommes, proposés en particulier dans
les magazines et utilisés par la publicité, se traduit par une réelle transformation des représentations
sociales de Féminité et de Masculinité, voire des rapports sociaux de sexe, et, surtout, quelles en sont
ses implications identitaires.
La manifestation couvrira l’ensemble des disciplines psychologiques et tous les types d’approches
épistémologiques et méthodologiques susceptibles de contribuer au développement des savoirs.


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PRE-PROGRAMME


Une conférence introductive au colloque sera réalisée par Georges Vigarello, professeur de sociologie à
l'université de Paris V, directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, spécialiste
de l'histoire des normes et des pratiques d'apparence physique, qui traitera du corps et la beauté au
regard des normes de féminité et de masculinité.


La suite du colloque se déroulera sous forme de trois symposia consacré chacun à une thématique
actuelle concernant l'implication des normes de Féminité et de Masculinité dans nos conduites. A chaque
symposium sera associé une séance de communications affichées en relation avec la thématique. Un/e
même discutant/e animera un symposium et la séance de communications affichées associée.


Symposium 1: Evolutions et persistances des modèles de Féminité et de Masculinité.

L'objectif de ce symposium est de mettre en relief et de questionner les conséquences sociales et
individuelles en termes identitaires, des assignations de rôles, de conduites que génèrent les normes de
Féminité et de Masculinité, à travers le temps et les situations. Est-il pensable d'exister aujourd'hui en
tant qu'être humain tout court, soit sans être identifié/identifiable comme "femme" ou "homme"? Quelles
mises en scène sont possibles?

Conférencier-e-s invité(e)s :
Bob Connell (Université de Sydney). Hegemonic masculinity vs multiple versions to be a man (à
confirmer).
Elsa Dörlin (Université de Paris I) L’incorporation des normes de sexe : sexualité, « race » et médecine
(18e-20e siècles).
Tom Reucher (psychologue clinicien). Transidentité : prégnance et transgression des rôles de sexe.
Discutante : Cendrine Marro (Université de Paris X, Nanterre).


Symposium 2: Les comportements d’adolescent-e-s et jeunes adultes comme marqueurs de
l’identité sexuée et sexuelle.

L’objectif de ce symposium est de comprendre dans quelle mesure la prise de risque et l’atteinte à son
intégrité physique et à celle d’autrui procède d’un processus « normal » de construction identitaire. Le
rapport à la prise de risque et à la violence est-il le même pour les deux sexes et quelle signification
donner à une éventuelle asymétrie de ce rapport ?
Conférencier-e-s invité(e)s :
Nicolas Christakis (Université Panteion, Grèce) : La moto et la recherche de sensations fortes chez de
jeunes adultes.
Barbara Krahé (Université de Potsdam) : Risk factors of sexual aggression as part of young people’s
scripts for consensual sexual interactions.
Stéphanie Rubi (UPX). Les filles violentes des quartiers de Marseille.
Discutant : Thierry Meyer (Université de Paris X, Nanterre).


Symposium 3: Le changement des comportements d’auto-présentation dans une perspective de
séduction.


L'objectif de ce symposium est de lever le voile sur les influences du genre dans les relations inter-
individuelles de séduction, suivant différents contextes. Quelles influences exercent les normes de sexe
sur les jugements d'attrait ou de répulsion? Et est-il pensable de séduire sans adhérer à ces normes ?
Jusqu'à quel point peut-on se permettre d'ignorer ces normes ou d'en jouer ? Tels sont les principaux
questionnements qui animeront ce symposium.
Conférencier-e-s invités :
Marie-France Agnoletti (Université de Nancy II) : Force illocutoire et rapports de sexe lors de l'amorçage
d'une rencontre galante.
Patricia Attigui (Université de Paris X, Nanterre) : Féminité clandestine. Variations contre-transférentielles
et homosexualité.
Gwenaël Domenech et Marie-Pierre Jacquemin (Université de Paris X, Nanterre): Les leviers d'action de
la séduction et les effets du sentiment d'être irrésistible.
Françoise Gilles (EHESS) : Prostitution et séduction.
Discutant : Michel Kreutzer (Université de Paris X, Nanterre).

Si mes souvenirs de débats ici même sont pas trop défraîchis, c'est la théorie Queer, c'est ça?...

Une anecdote de ma soirée, avec une copine, devant les Experts..coupure pub, ça part en discution philosophique etc...et tout d'un coup, voilà qu'elle me sort, les principes de la théorie queer, qu'elle partage....moi souriante (pensées au Toy, au Capt'ain et à sweet), mais un poil...je ne m'attendais pas à ce que ce soit une hétérote pur jus qui me la sorte..mais c'est bien, c'est bien..

Haha !
Ça montre que le queer n'est pas une réflexion identitaire, mais au contraire, qu'elle est transversale aux identités : homos, hétéros, bis, trans, on est tous traversés et opprimés à des degrés divers par les questions relatives au genre.

Super colloque, Popy.
C'est à Paris, je suppose...

SexToy a écrit:

Haha !
Ça montre que le queer n'est pas une réflexion identitaire, mais au contraire, qu'elle est transversale aux identités : homos, hétéros, bis, trans, on est tous traversés et opprimés à des degrés divers par les questions relatives au genre.

Oui c'était a paris, mais c'est passé depuis longtemps lol
elle était reservé aux docteur-e-s, étudiant-e-s en master, thèse ou jeunes docteur-e-s....

Mais bon.