The Shots that changed my life...

Ahhh,Ecrire pour exister! J'ai adoré ce film! Il est si magnifique et nous fait ressentir tellement de choses très forte. J'avais essayé d'acheter le livre(le vrai) mais il n'est pas traduit en français. Il doit être poignant. Ca me donne envie de le revoir.

oui..écrire pour mettre noir sur blanc qui l'on est..avec ses ratures...ses failles...se mettre à nu, entre l'encre et la feuille..pensées, vécu, désirs, douleurs...se rendre compte que l'on est pas seuls...que d'autres peuvent comprendre....parfois avoir assez confiance dans les autres pour partager ça..et voir dans une phrase ou un sourire qu'ils ont compris, qu'ils peuvent vivre la même chose....on est tous différents, et on se bat tous...contre les préjugés, contre nos propres démons...la plume, elle reste libre, libre de nous livrer aux autres, dans toute notre nudité...

écrire pour exister, ecrire pour réaliser qu'on existe déja, écrire pour dire ce qu'il reste à vivre, écrire pour décrire ce qu'on aimerait, écrire ce qui se réalisera si on s'y laisse aller, sans avoir plus peur de soi...une catharsis...des mots pour soigner les maux...

Ecrire comme on respire.... le souffle en points et en virgules, le son d'une emotion qui joue avec les points d'interrogation et le points finaux qu'on multiplie... ecrire pour se raconter, et écrire pour dire..qu'on a mal ou qu'on aime..s'écrire nous même, pour mieux nous réaliser ensemble...

Une catharsis tout à fait.Exterioriser ses propres démons parfois sans le vouloir réélement. C'est étrange comme l'écriture peut faire mal et en même temps cela devient comme un soulagement,un apaisement de soi,une libération. "Ecrire comme on respire",par moment plus qu'une envie mais un besoin ,quelque chose qui nous dévore,qui nous conssume et plus qu'une seule chose à faire écrire,...écrire pour exister....

bonjour a toutes! (et tous) et bonnes fetes a tous!!!

ahhhh ken loach...! je viens de revoir le tres emouvant, derangeant (je ne sais trop quel qualites lui donner en fait) FAMILY LIFE ...

et puis bien sur, son meilleur fil (quoi qu'il y ait quelques erreurs historiques ms bon...) LAND AND FREEDOM

Ken Loach... ah oui !! Family Life et Land and Freedom sont deux très bons films, de là à me prononcer sur son meilleur je vais attendre de les avoir tous vus.

Sinon cette nuit j'ai regardé Mata Hari avec Greta Garbo, et je dois dire qu'elle mérite tout à fait son surnom. Et quand je compare ce film, qui date de 1931, avec la grande majorité des films d'espionnage d'aujourd'hui, ben je me dis qu'il n'y a vraiment pas photo. Quel gâchis aujourd'hui !!

Cette nuit également Opening Night de Cassavetes, dont voici un extrait qui explique bien ma pensée:

Une leçon de cinéma ?
Le caractère positif de Myrtle s'exprime en particulier dans sa manière d'appréhender le jeu théâtral : contrainte d'interpréter un rôle qui lui déplaît, elle s'en tire en s'éloignant du texte original de Sarah Goode, d'abord en rappelant aux spectateurs qu'il s'agit d'une pièce de théâtre, puis, lors de la première (opening night) new-yorkaise de la pièce, en improvisant, sous l'effet de l'alcool, un acte entier grâce à la complicité de Maurice, qui refusait jusqu'alors de « faire le pitre » sur scène. L'humour, qui permet à Myrtle de triompher, et d'emporter l'adhésion du metteur en scène de la pièce, apparaît comme le moyen, pour l'actrice, de surmonter ses blocages. Cassavetes rend ainsi hommage à la créativité des acteurs, toujours placés au premier plan dans l'élaboration de ses films (« Nous sommes les esclaves des acteurs. Notre rôle, c'est d'enregistrer ce qu'ils font »). Si, en effet, dans la filmographie de Cassavetes, seul Shadows repose entièrement sur l'improvisation, il continue, dans ses films ultérieurs, basés sur des scénarios écrits, à laisser aux acteurs toute latitude dans l'interprétation. Le sourire final de Manny illustre l'importance, chez Cassavetes, du travail d'équipe, dans lequel le metteur en scène tire profit des initiatives de son entourage. La scène des félicitations après la pièce, qui clôt le film, convoque d'ailleurs toute la « famille » cinématographique de Cassavetes, composée des rôles principaux du film, Gena Rowlands et Ben Gazzara, acteur fétiche de Cassavetes, mais aussi, par exemple, de Seymour Cassel et Peter Falk, dont les brèves apparitions font office de clin d'?il amusant. La cohue, qui tient ici lieu de générique, symbolise ici le jeu d'influences mutuelles qui contribue à la réalisation de l'?uvre d'art. Ainsi, par un processus de mise en abîme, le théâtre sert de miroir au cinéma : il constitue, comme l'explique Jacques Rivette à propos de La bande des quatre, la « version civile » du cinéma, parce qu'il met en présence les acteurs et leur public, alors que l'équipe d'un film est toujours une sorte de complot, qui échappe au spectateur. Outre le parallèle anecdotique entre les problèmes financier du producteur de « the second woman » et ceux de Cassavetes, dont Opening Night a été la pire aventure financière (il emprunte en effet tout le budget du film), la question du jeu de l'acteur, telle qu'elle est posée dans le film, unit théâtre et cinéma : Cassavetes, en montrant l'impossibilité, pour Myrtle, de s'identifier à Virginia, qui vit le vieillissement comme une humiliation, rappelle l'importance qu'il accorde à l'intériorisation des émotions par l'acteur, dont le jeu doit donner l'illusion d'une continuité avec la vie. (Ciné-club ENS)

Caro revient:

Citation :

Après douze ans d’absence, Marc Caro, l’ancien alter ego de Jean-Pierre Jeunet (Delicatessen, la Cité des enfants perdus), ne choisit pas la facilité pour son retour cinématographique (et sa première expérience solo du genre), puisqu’il tente, avec Dante 01, de résoudre cette redoutable équation consistant à faire tenir l’univers de la science-fiction dans un cadre made in France. Le satellite Dante 01 est un centre de détention psychiatrique où l’on transforme les plus coriaces des criminels en cobayes humains. Un jour, un nouveau prisonnier mutique arrive, doté du pouvoir de soigner les autres détenus de leurs blessures physiques et morales. C’est Lambert Wilson qui joue ici avant-centre, soutenu par Dominique Pinon, François Levantal et Linh Dan Pham.

quelqu'un l'a vu?

Alcarion a écrit:

Porco Rosso excellent ! Tu devrais sincèrement le voir Pea ;p
C'était lui ma jeunesse =()

Ayé ouf, enfin vu !! C'est vraiment bien, je pense qu'enfant j'aurais vraiment adoré... Je te rejoins là Al.

après le questionnaire sur la vieillesse:

le vieil homme et l'enfant

caramel33 a écrit:

Ahhh,Ecrire pour exister! J'ai adoré ce film! Il est si magnifique et nous fait ressentir tellement de choses très forte. J'avais essayé d'acheter le livre(le vrai) mais il n'est pas traduit en français. Il doit être poignant. Ca me donne envie de le revoir.

Je l'avais vu au ciné et comme d'habitude j'ai pleuré ^^ mais je suis resortie avec un grand sourir je pense que ce film devrait être vu dans tous les collège et lycée je l'adore d'ailleurs je l'ai en DVD. Hilary Swank y est sublime comme à chaque fois et l'histoire poignante. Pareil j'aimerai trop lire le livre mais bon je suis pas bilingue ( pas encore ^^ ).

Max a écrit:

Marc Caro (et sa première expérience solo du genre),

ah bah c'est vite oublier Exercice de Steel (1995)

ah bon c'est pas bien
mince..

si c'est à moi que tu réponds Max, je ne sais pas du tout si le film de Caro est bien ou non, ne l'ayant pas vu. Je rappellais juste que ce n'était pas sa première expérience solo...

ah
oui oui c'était à toi
il a des mauvaises critiques...

telerama
Huis clos spatial avec des éclairs de philosophie boursouflée, Dante 01 sonne désespérément creux. Hors d'âge et pourtant démodé.

le monde
Et, le septième jour après la sortie du précédent film futuriste pessimiste (...), le cinéma français se paya le luxe d'un second film pessimiste futuriste (...) Malheureusement, les producteurs oublièrent d'y consacrer les moyens nécessaires.

"L'effrontée"(1985) de Claude Miller ou les débuts de Charlotte ds le rôle de ...Charlotte (une vraie sale gosse )

Citation :

Charlotte, treize ans, en a terminé avec l'enfance et si elle sait ce qu'elle ne veut plus être, elle ne sait pas encore ce qu'elle veut devenir. L'adoration que lui voue Lulu, une petite voisine de six ans, l'agace, et elle est fascinée par Clara Bauman, enfant prodige et pianiste surdouée qui a le même âge qu'elle.

http://fr.youtube.com/watch?v=EtDt-4Sm5sw

The Interview,marrant de revoir ça lol


https://www.dailymotion.com/video/x2tj9s_charlotte-gainsbourg-interview-1985_shortfilms

Le film :

Mon film culte à moi, c'est UNDERGROUND, de Kusturica.

pour moi ce film est l'histoire de mon pays, les personnages sont loufoques, la musique y est omni présente... et la peine aussi, le mensonge, la guerre.
On rit, on pleure, on devient nostalgique.
De toute manière, c'est un film à voir, c'est du grand cinéma.

PALME D'OR au Festival de CAnnes!


WWW.SUHAVODA.COM

pffou quel film



"Cuaron remplit son contrat haut la main. Ancré dans les affres politico-sociales contemporaines (...) son film haletant allie spectacle, (...) humanisme, clins d'oeil et archétypes. (Le Monde)"

très angoissant...

ah ouais....à voir!


@misscroatie : oy oy oy..il m'a fallu 5 visionnages pour rentrer dedans, mais une fois touchée par kustu, c'est indélébile !

Tears in the Rain - Blade Runner -


http://fr.youtube.com/watch?v=pw6D_QfsmUY

Citation :

[...]
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : Je sais le soir,
L'aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelque fois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très-antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulement d'eau au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés de punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombres aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, balottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur,

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? -

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

[...]

Extrait du "Bateau ivre" de Rimbaud.

Polly a écrit:

Tears in the Rain - Blade Runner -

Extrait du "Bateau ivre" de Rimbaud.

Blade Runner - Love Theme

http://fr.youtube.com/watch?v=C9KAqhbIZ7o

je reste attachée à celui-ci...

https://www.youtube.com/watch?v=8YmGnZUsC88