Peinture

Mag a écrit:

C'est tout simplement MAGNIFIQUE...

de toutes façons dès qu'il y a du drapé je fonds

tu te rends compte de la finesse de la sculpture... dingue ce Michel-Ange...

Citation :

Cette Piéta fit l’admiration de ses contemporains tandis que dans son ouvrage La Vie des Artistes, publié en 1550, Giorgio Vasari fut amené à rédiger le plus vibrant des éloges dans les termes suivants :

« Il serait impossible à n’importe quel artisan ou sculpteur, tout brillant qu’il soit, de surpasser la grâce et la conception de cette œuvre ou même d’essayer de tailler ou de polir le marbre avec l’adresse dont Michel-Ange a fait preuve. Cette Piéta est la démonstration de toutes les potentialités et de la force de l’art de la sculpture.

Parmi les nombreux magnifiques détails, y compris les draperies si bien suggérées, ceci est affirmé par le corps du Christ lui-même. Il serait impossible de trouver un corps sculpté avec autant de maîtrise artistique, possédant d’aussi beaux membres ou un nu avec autant de détails au niveau des muscles, des veines et des nerfs tendus sur la charpente des os ou un corps aussi imprégné par la mort. La superbe expression du visage, l’harmonie des jointures et des attaches des bras, des jambes et du tronc et le tracé si fin des veines sont si merveilleux qu’il est difficile de croire que la main d’un artiste a pu exécuter cette œuvre si admirable avec une telle perfection et dans un laps de temps aussi court.

Il s’agit certainement d’un miracle de voir qu’un informe bloc de pierre a pu être ramené à une perfection que la nature est à peine capable de créer s’agissant d’un être de chair et de sang ».

ella a écrit:

c'est pas de la peinture mais je la met là quand meme



]

...oooh je craque....j'adore cette piéta...

Je vous propose de regarder et de méditer sur les oeuvres de Pierre Soulages .......... à vous de les chercher:mdr:

histoire de faire remonter
et non pas tirer la chasse d'eau...

Citation :

Les choses de la vie
Pipicasso
Comme on se trompe en croyant l'art contemporain distant de nos préoccupations ! Voyez comme il peut nous aider à mieux vivre le rapport le plus quotidien que nous avons aux choses les plus courantes, par exemple les toilettes. Je vous explique. Comme nul ne l'ignore, les toilettes, ou plus exactement une des sous-branches de cette famille, les urinoirs, font partie du monde de l'artdepuis qu'en 1917 Marcel Duchamp voulut en présenter un dans une exposition à New York, créant un scandale bien connu qui devait devenir un des jalons de l'histoire culturelle : comme le dit une vieille blague, l'objet n'était pas un bidet, mais le geste était déjà dada. Comme on le sait moins, « Fontaine » - le nom de cette pièce - connaît depuis quelques années une seconde jeunesse, grâce à son ennemi juré, le Niçois Pierre Pinoncelli, traîné à nouveau devant les tribunaux pour avoir déchargé sa bile à l'encontre de cette oeuvre. « Déchargé sa bile » est une image. Il y a dix ans, à Nîmes, il avait pissé dedans. Dernièrement à Beaubourg, il s'est contenté de tenter de la fracasser à coups de marteau. Que va décider la cour saisie en appel, et qui doit rendre son jugement ce 9 février ? Je n'en sais rien, et je dois vous avouer que l'innombrable succession de tribunes de professionnels de la culture qu'a entraînée cette affaire ne m'aide guère à me faire une opinion. Ils sont tous aussi convaincants. Les grands conservateurs défendent le principe intangible de l'intégrité de l'oeuvre. On peut les comprendre. Si on permettait aux gens de pisser dans l'urinoir de Duchamp, où irait-on ? Ne pensons même pas aux problèmes pratiques de la mise en oeuvre de cette autorisation : avec le monde qu'il y a dans les expos, réussir à apercevoir le quart du coin droit du cadre d'un chef-d'oeuvre tient déjà de l'exploit. Imaginez l'horreur si, en plus, il fallait faire la queue pour se soulager dedans. Mais surtout, pourquoi s'arrêter à cette oeuvre-là ? Après, vous verrez, ce sera infini, les gens exigeront de pouvoir serrer la main de la Vénus de Milo et de bouffer les pommes sur les natures mortes de Paul Cézanne.


Quelle méconnaissance de ce qu'est le dadaïsme et quelle méconnaissance de son oeuvre à lui, répondent les pro-Pinoncelli ! Avant de devenir celui que l'on oserait appeler le Pipicasso niçois, l'homme a eu un long passé de performer qui dépasse ces affaires d'urinoir. Un attentat contre Malraux au pistolet à peinture, le faux braquage d'une banque compromise avec le régime de l'apartheid en Afrique du Sud, etc. Vous me direz finement : ce sont toujours des histoires de liquide. Peut-être mais jamais les mêmes. Et puis son action ondoyante s'inscrit dans un discours sur l'art qui peut s'entendre. Duchamp avait voulu montrer qu'il suffisait qu'un artiste décrétât n'importe quel objet industriel « oeuvre », pour qu'elle le devînt. Et en pissant dedans, répond Pinoncelli narquois, avec son petit pinceau à la main, est-ce qu'on en refait un objet ? Vous me suivez ? Peu importe, il n'est pas si intéressant de savoir qui, dans cette affaire, a raison et qui a tort. Il est suffisant qu'elle soit venue nous distraire dans ce même petit lieu où une autre actualité nous étouffait. Vous voyez où je vous emmène ? Si je vous parle de pub pour Cristaline, vous voyez mieux ? Hé oui, je parle de la campagne de promotion la plus consternante de la décennie, la publicité prétendant montrer la supériorité d'une eau en bouteille sur notre bonne vieille eau du robinet en montrant une cuvette de toilettes surmontée de ce slogan : «Je ne bois pas l'eau que j'utilise.» Vous voyez l'idée tordue clairement exprimée derrière. Quand on boit de l'eau du robinet, on s'abreuve à la chasse d'eau. Et pour pondre une campagne aussi dégueulasse, amis de la pub, vous avez bu quoi ? Je sais, je ne suis pas le seul à me scandaliser de cette affiche, le ministère de l'Ecologie, les grandes associations de consommateurs, la Mairie de Paris se sont insurgés qu'un industriel ose dénigrer l'eau parfaitement saine du robinet pour vendre cent fois plus cher une eau qui n'offre rien de plus, sinon des sales bouteilles en plastique vouées à polluer le monde. Je ne suis pas le seul et j'en suis content, mais je suis content aussi, grâce à Marcel Duchamp et son ami Pinoncelli, de pouvoir penser à autre chose qu'à cette honteuse publicité quand je me trouve face à un urinoir. S'énerver dans ce genre d'endroit ne peut conduire qu'à des désagréments.


François Reynaert
Le Nouvel Observateur

Citation :

Mïrka Lugosi n'est pas un personnage ordinaire : née à quelques lieues du Château de Dracula, au cœur des Carpates septentrionales, Mïrka a grandi dans ce décor fantasmatique qui fait tout le charme et le mystère de son univers pictural.

Plus connue comme illustratrice de presse (ADEN, Télérama, Lire), Mïrka Lugosi est avant tout une artiste singulière dont le travail personnel flirte souvent avec un érotisme noir … poudré de rose.

Dessins, gouaches, autoportraits polaroïds, encres sur photographies, images numériques, sont autant d'outils avec lesquels elle s'amuse pour animer son royaume miniature qui tient dit-on sur la table de la cuisine. C'est dans la promiscuité de ce boudoir incongru qu'elle explore les infinies possibilités d'un jeu de dames cruelles

pour conitnuer sur la lancé de Bio dans le post provocation
LA sera ta spécialité Bio loll (Los Angeles pas l'aut' film)

Annette Messager:

Casino 2005


Mes voeux

Citation :

Son travail inclu des fragments, comme dans "Mes Voeux" où l'on retrouve un grand nombre de petites photos en gros plans de diverses partis du corps. Cette tendance à la fragmentation est d'ailleurs récurente dans son travail. Elle brode aussi des poêmes mysogines français et exécute des dessins basés sur les peintures populaires.Dans ses installations, elle utilise pêle mêle la photo, les objets qu'elle collectionne, peintures, tricots, broderies et couture.Toute l'oeuvre d'Anette Messager est une succession d'histoires qu'elle compose par l'art de l'assemblage. Elle choisit dans son univers du quotidien des éléments qui souvent appartiennent au registre de l'intime. Elle les transpose dans son oeuvre en des mises en scène plastiques provocantes

ella a écrit:

pour conitnuer sur la lancé de Bio dans le post provocation
LA sera ta spécialité Bio loll (Los Angeles pas l'aut' film)

Heureuse de te retrouver là ella!
Et LA...parce que L Word oblige

bioskopb a écrit:

ella a écrit:

pour conitnuer sur la lancé de Bio dans le post provocation
LA sera ta spécialité Bio loll (Los Angeles pas l'aut' film)

Heureuse de te retrouver là ella!
Et LA...parce que L Word oblige

oui loll j'avais pigé
ceci dit l'art féministe en France est tellemnt tardif

Citation :

John William Waterhouse Les sirènes et les nymphes

Très beaux ces tableaux Ella,merci...

Voici un peintre que j'aime très beaucoup,William Turner qui fait danser
l'ombre et la lumière sur ses toiles...

Turner ou le précurseur de l'art abstrait

PollyEsther a écrit:

Voici un peintre que j'aime très beaucoup,William Turner qui fait danser
l'ombre et la lumière sur ses toiles...

j'aaaadore Turner. Merci Polly!!!!!!

J'adore les tableaux que tu as posté Ella. Particulièrement Destinée et Circe Offering the Cup to Ulysses. C'est un genre que j'aime beaucoup.

pas besoin de s'y connaitre MissKittin
excellent choix

quelle lumière dans ces tableaux...

Je crois que ce peintre me plait beaucoup.
Les peintures sont excellentes.

Et pr celles et ceux qui veulent en savoir plus sur cet artiste:

http://www.jmachado.com/virtual/jmachado.com/zwook/en/artiste/biographie.htm

très chouette Polly

C'est super Machado, je connaissais pas... mais je comprends pas, je trouve que son oeuvre fait très argentine, cf notamment les scènes de danse, de tango souvent...
Sinon Caillebotte j'aime bien la lumière qui se dégage de ses tableaux...
et Waterhouse, ma mère est tombée en extase devant, merci Polly !!