Critiques des épisodes "Made In Telerama"

EDIT : Bon, j'constate que Télérama consacre chaque semaine 1/2 page à TLW, cette demi page étant constitué pour moitié d'un article sur les 2 épisodes de la semaine et pour l'autre moitié d'un photo.

Donc, j'vais vous mettre chaque semaine l' articles sur les épisodes du mercredi (mais comme j'ai pas de scanner, vous n'aurez pas les photos )

Et pour introduire tout ça, un article d'une page (photo comprise mais pas scannée) pour saluer la reprise de la série. :

Télérama N°2949 du 22 au 28 Juillet (paru le 19) 2006.

Citation :

Les lesbiennes de The L Word reviennent sur Canal+

Jamais sans ces filles

Elle nous avaient manqué. Bien sur, elles sont un peu trop plastiquement parfaites, elles oublient de se fringuer au Monop du coin et la moiteur de la canicule californienne ne risque pas d'entamer leur énergie puisqu'elles s'ébattent, le soir venu, dans leur piscine perso. Mais, croisement improbables entre les ténébreux-torturés-cyniques de Queer As Folk et les logorrheiques-perfides de Sex And The City, les lesbiennes de The L Word, revenues la semaine passée sur Canal+, n'en finissent pas de nous parler... de nous : quète du grand amour, difficultés d'affronter la norme, fugacité du désir, peur de l'abandon, confrontation avec la solitude, la vieillesse... et de brasser, non obstant les palmiers et les pailettes, quelques thématiques plus après comme l'extrémisme religieux, le racisme, le retour de l'ordre moral, le mariage gay, le transexualisme.

Produite pas la chaine cablée Showtime, égalementr responsable du culte 100% gay Queer As Folk, la série crée par Ilene Chaiken gagne en profondeur avec cette deuxième cuvée. Faisant voler les repères de stabilité (le couple Tine/bette), interrogeant l'identité (Ivan, Jenny). Et allant jusqu' à intégrer dans le scénario le personnage de voyeur hétéro de l'univers saphique de Mark, colocataire très particulier. Histoire de désamorcer l'une des critiques récurrentes faites à la série.

Noirceur, humour, crudité des dialogues, scènes de sexe explicites, problématiques ô combien humaines... Les épisodes à venir risquent une fois encore, de nous tenir en haleine. Heureusement, outre-Atlantique, la série a attaqué le tournage de sa quatrième saison.

Marie Cailletet

The L Word, mercredi, 22h30 sur Canal+ (2 épisodes inédit). Et à partir du 8 septembre sur Pink TV.

Marie Cailletet a signé un autre article (1/4 de page) dans les pages "programmes TV" du Télérama du 15 au 21 Juillet, je vous le mettrai ici très rapidement

ouah merci très sympa cet article!! Ca donne envie de regarder

Comme promis, voici l'article de la semaine dernière

Citation :

22h30, Canal+
The L Word
"Libido" et "Luxure" ; les deux premiers épisodes de la deuxième saison, qui s'annonce aussi glamoureusement captivante que la 1ère. Avec Pam Grier et Kelly Lynch (un photo de Kit et Ivan illustre l'article).

Franchement, on est ravis de retrouver toutes les hériones de The L Word. Certes dans les premiers épisodes de la saison 2 il faut reprendre pied. Mais c'est un léger mal pour un très grand bien. on resigne pour toute la saison !

On les attendaient mi-juin, elle ont tardé, les filles de Los Angeles. Histoire de se faire désirer un peu, d'attiser encore l'intolérable suspense : Bette allait-elle quitter Tina, ruinant les chances du seul couple stable de la série ? Dana allait-elle ouvrir les yeux sur sa phagocytaire compagne Tonya, alias Cruelle d'enfer ? Jenny allait-elle se départir de sa posture pleurnicharde, et néanmoins nocive pour tout prétendant, homme ou femme ? Mais, à l'aube de la deuxième saison inédite, soyons fair-play avec celles et ceux qui ont raté la premières cuvé de The L Word, en distillant quelques repères.

Produite -à l'instar de son pendant masculin, le remarquable Queer As Folk- par la chaine Showtime, la série met en sccène le quotidien d'amies lesbiennes. Démarrée un peu mollement, la saison 1 avait gagné en épaisseur, en audace, en humour, en crudité aussi. Alternant habilement scène des séductions et de sexe explicits et problématiques pluslourde comme l'angoisse du coming-out, le racisme, l'homoparentalité, le désir... Nous laissant donc en apnée, en butte à des questionnement torrides.

Annoncée comme "plus captivante et plus provocante" par la chaine, nimbée de l'aura d'une audience décuplée outre-Atlantique, l'amorce de cette saison déçoit un tantinet. En dépit d'un générique relooké, les 2 premiers épisodes retombent dans le travers des saynetes d'exposition : clippées, virevoltantes, elle ne laisseznt pas aux situation le temps de s'installer. Accentuant le coté interchangeable, un peu lisse des très belles protagonistes. Reste quelques informations majeure : Marina a disparue du générique, Tina s'est offert les service d'une redoutable avocate (beurk !), Kit passe beaucoup de temps avec Ivan, Shane croise une certaine Carmen... et Dana semble toujours accro. Mais bon, avouons; le statut de critique offre quelques avantages : les épisodes suivants vont renouer avec le meilleur de The L Word. Et même au-delà.
Marie Cailleret

Butchie a écrit:

Elle nous avaient manqué. Bien sur, elles sont un peu trop plastiquement parfaites,

Ca me fait penser à ma mère, qui disait que les actrices "faisaient pas vraiment lesbiennes"...

merci bien

Visiblement, les deux premiers épisodes de la S2 ne sont pas les meilleurs...

Johnny a écrit:

Visiblement, les deux premiers épisodes de la S2 ne sont pas les meilleurs...

Johnny, laisse-leur le temps de chauffer (sans mauvais jeux de mots)

Mdr, Klorelle !!

Citation :

Lacheté - Locatrices

Ruptures, perfidies, amours amorcées, colocataire singulier... Si la vie de filles de Los Angeles n'est pas avare en rebondissements, la série tarde un peu à acquérir sa vitesse de croisière. Mais on sent bien que pointent, sous la frivolité de vraies félures de profonds basculements. Allez, encore un peu de patience !

Ca commence à tanguer sec dans l'univers un peu aseptisée des héroines gays de Los Angeles. Pour Bette, la séduisante galeriste campée par Jennifer Beal, la vie n'a plus rien d'un long fleuve tranquille auprès de sa dulcinée. désormais, c'est par avocates interposées qu'elles se parlent et l'arrivée de la redoutable Helena à la tête de la fondation Peabody risque d'envenimmer les choses. Immonde harpie -et néanmoins attachée de presse-, Tony n'hésite pas à se payer sur la bête -en l'occurrence son amoureuse- en prélevant de rondelets pourcentages sur les rentrées publicitaires de sa joueuse de tennis préférée. "Nous allons créer l'événement avec le premier mariage lesbien parrainé par des entreprises". Quant à Shane, jolie dévoreuse de dame, ele semble visiblement atteinte par sa précédente rupture. au point de se hâter mollement (si, si) vers la bouillante Carmen.
Doucement, peut-être un peu trop, la sdérie met en place situations et personnages. Laissant encore beaucoup la part belle aux aux scènes fragmentées, aux amorces un peu superficielles. Faisant affleurer tout de même quelques évolutions insoupçonnées, donnant lieu à des subtils moment de séduction, à de torrides et ludiques étreintes, à d'ébourriffantes discussions. Regroupées au café-quartier général, le Planet, les filles à l'invite d'Alice, s'imaginent ainsi dotées d'un pénis par une fée. Tandis que Shane n' y voit un intéret que "pour pisser contre tous les arbres", Jenny se le représente petit. Pas par piètre opinionn d'elle même mais parce que ainsi "les hommes font des efforts pour satisfaire" leur partenaire. Des images et des dialogues à ne pas mettre entre toutes les oreilles.

Marie Cailletet

Je l'ai vraiment toujours trouvée trrrrrrrrrrès très très gay-friendly, Marie Cailletet...

Je viens de les voir, et ils sont vraiment bien, meilleurs que les deux premiers !

Pour le 3, j'ai aimé certains dialogues savoureux, avec le "téléphone lesbien", Kit chantant "Some Kind Of Wonderful" (reprise par Joss Stone), ma charmante Jenny qui essaie de percer, le jeu érotique hot entre Shane et Carmen, une Tonya plus sangsue que jamais, Bette désespérée et une fin où elle se la joue un peu Virginia Woolf...

Dans le 4, j'ai bien aimé les tentatives de Jenny et Shane pour rechercher un coloc, entre le gay naturiste et la fondamentaliste...pour en arriver à Mark, un perso intéressant, même si sa conversation avec Jenny l'a peut-être incitée à sacrifier sa belle chevelure...Sinon, le personnage d'Helena Peabody est intéressant, froide au 1er abord, tendre avec ses gnomes...et la scène avec Bette...Hot, vraiment hot ! Ca démarre mieux maintenant !!

Merci pour ces articles et merci à la journaliste de Télérama.

Johnny a écrit:

Butchie a écrit:

Elle nous avaient manqué. Bien sur, elles sont un peu trop plastiquement parfaites,

Ca me fait penser à ma mère, qui disait que les actrices "faisaient pas vraiment lesbiennes"...

Je ne vois pas le lien entre plastiquement parfaites et non lesbiennes.. à moins que cela suggère que si elles étaient hétéros dans la série ça ne génerait pas.. mais puisqu'elle sont lesbiennes ce n'est pas crédible? Personnellement je n'ai jamais vu personne de plastiquement parfait et certainement pas dans the Lword.. je toruve qu'elle ne sont ni vraiment belle ni vraiment moches , autrement dit des êtres humains.. avec leur corps trop ci ou trop ça..

T'avouera quand même que on croise pas des nanas aussi jolies à tous les coins de rue. Ou alors c'est Strasbourg qui est particulièrement bien doté niveau belles filles

Et pour la remarque de Johnny, j'crois que le lien entre "elles sont trop plastiquement parfaites" et "elle font pas tres lesbiennes" c'est que dansd les 2 cas ce sont des remarques concernant le casting dans sa globalité, ya pas de liens genre "trop belles pour des lez, une lez ça doit avoir un physique de Balasko".

à Strasbourg peutt etr epas mais à berlin elles sont 100 fois mieux que dans the Lword .. et sans paraitre trop narcissique je ne me trouve pas plus moche que les filles qui jouent dnas the lword alors je considère que ce ne sont en rien des filles plastiquement parfaites

Butchie a écrit:

T'avouera quand même que on croise pas des nanas aussi jolies à tous les coins de rue. Ou alors c'est Strasbourg qui est particulièrement bien doté niveau belles filles

Rohhh ouii, y a plein de belles filles

ps: elle est pour moi la rose???

Alors je vais peut-être vous étonner..mais euuh, à part un effet dévastateur sur mon stock de bave, durant certaines scènes , j'ai plus été conquise par le jeu et les situations que par les physiques des actrices...elles sont "normales", enfin pour moi...

pareil pour moi wiwi.. l'intensité du jeu la sensualité et certaines intrigues sont certainement plus marquantes que le physique des actrices qui pour moi est secondaires.. elles ne sont pas plus belles que dans sex and the city mais elles font moins nunuches dirons nous

Citation :

Lacis - Lancinante

A l'image des ses héroïnes, jolies lesbiennes de West Hollywood, la série The L Word connait des hauts et des moins hauts. Bonne nouvelle, ces 2 épisodes de la seconde saison se hissent à un niveau réjouissant.

Après un démarrage un peu lent, la deuxième saison des aventures des filles de West Hollywood prend enfin toute sa splendeur dans les épisodes de ce soir. Avec, accrochez-vous, un début de réponse à la question qui tient en haleine depuis la fin de la saison dernière : Bette et Tina semblent bien se séparer. Un nouveau personnage vient en effet troubler leur hypothétique réconciliation : Helena Peabody, une riche et séduisante héritière propulsée à la tête de la fondation éponyme. La jeune femme à non seulement décidé de subventionner les actions sociales de Tina au détriment du centre d'art contemporain de Bette mais elleb aussi s'est mis en tête de conquérir le coeau de la bele blonde. De quoi mettre sur la touche l'infidèle Bette qui apprend -cerise sur le gâteau- que son ex lui a caché sa grossesse...
Perturbée par ces événements, le groupe d'amies s'atomise un peu plus. ces épisodes suivent donc séparément plusieurs duos : Bette et Tina d'un coté, Shane et Jenny (qui doivent subir le voyeurisme de Mark, leur nouveau colocataire) de l'autre, et enfin Dana et Alice, qui, elles, se rapprochent dangeureusement...
Malgré qelques rebondissements un peu téléphonés (voire l'improbable explication entre Dana et Tonya), la série parvient, au fil des séquences, à dresser des portraits crédibles et fins de ses héroïnes. des peintures attachantes de femmes à la fois fortes et fragiles qui rendent décidemment accros.

Marie Cailletet

merci

Butchie a écrit:

(voire l'improbable explication entre Dana et Tonya)

j'ai adoré cette scène

Oui, je suis d'accord, malgré la scène de sexe à la va-vite entre Kelly et Shane, ces deux épisodes sont vraiment excellents : Mark-le-mateur est vraiment amusant, bien qu'il dise parfois des âneries (comme les lesbiennes qui ne pourraient pas baiser), Dana qui se sépare de sa sangsue (même si l'astuce scénaristique laisse un peu à désirer), Bette et Tina séparées par la belle Helena Peabody, plus croqueuse de femmes que Shane (j'ai beaucoup aimé la scène dans la piscine avec Tina, comme quoi, faut jamais écouter les horoscopes !), Dana et Alice (scène chaude entre elles près des cadeaux), la mère de Dana qui semble évoluer, de l'humour, de bons dialogues, oui la saison 2 va en se bonfiant !!

Au fait, ils en disent quoi des épisodes 7 à 10 ?

Oh merde, j'ai oublié... Bon, j'vous ferai ca samedi, promis...

Butchie a écrit:

EDIT : Bon, j'constate que Télérama consacre chaque semaine 1/2 page à TLW, cette demi page étant constitué pour moitié d'un article sur les 2 épisodes de la semaine et pour l'autre moitié d'un photo.

Venant de Télérama???, il ne pouvait qu'aimer..ou détester ....