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 les lesbiennes et leur mères

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mati
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mati


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MessageSujet: les lesbiennes et leur mères   Lesbiennes - les lesbiennes et leur mères EmptyDim 23 Déc - 23:46

j'étais en train de lire cet article sur la relation mère fille quand la fille est lesbienne..

jlé trouvé tellement émouvant que j'en ai pleuré... shame

j'aimerais le partager avec vous..( c'est un peu long)


Les lesbiennes et leur mère
Dossier publié dans le N°23


Selon un sondage BVA, 90% des Françaises jugent les relations avec leur mère satisfaisantes et comptabilisent sept heures de confidences hebdomadaires portant sur la sexualité, la vie affective... mais qu’en est-il de la relation filiale quand celle-ci concerne une fille qui aime les filles ?

Au carrefour de personnalités différentes, La Dixième Muse a rencontré des duos mère-fille, tantôt harmonieux, tantôt ambivalents, tantôt conflictuels, qui nous parlent de leurs expériences sur le coming-out, les enfants, le regard des autres. Elles racontent...



Fille-mère, témoignages croisés

Gia,
« j’ai surpris ma mère en me levant en pleine nuit quelques jours après mon coming-out devant un film érotique lesbien »
J’ai une relation très complice avec ma mère depuis que je suis enfant et la révélation de mon homosexualité n’a rien changé. Ma mère a appris que j’étais lesbienne par l’intermédiaire de mon père qui lui a téléphoné pour lui dire qu’il ne voulait pas que mon amie vienne passer ses vacances avec moi chez ma mère, en hurlant : «ta fille est une sale gouine ! ». Ma mère lui a littéralement raccroché au nez ; mais ce coup de fil avait éveillé des soupçons. Elle m’a alors posé la question et je lui ai répondu honnêtement.

Elle a pleuré pendant une semaine et quand je lui ai demandé pourquoi, elle m’a dit qu’elle aurait voulu des petits enfants alors j’ai répliqué comme dans le film Pourquoi pas moi ? : «mais maman, je suis lesbienne pas stérile, moi aussi je veux des enfants et même deux ! ». Au tout début, je me souviens que j’ai surpris ma mère en me levant en pleine nuit quelques jours après mon coming-out devant un film érotique lesbien. J’étais outrée et en même temps j’avais envie d’exploser de rire. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait, elle m’a répondu sereinement : « Et bien je ne sais pas ce que deux filles peuvent faire alors je me renseigne ! »
Aujourd’hui elle accepte mes copines et les traite comme ses filles, et lorsque je me suis séparée de mon amie, elle m’a même passé un savon !

Elle me pose souvent des questions du style : «Et alors avec une telle ça se passe bien ? Ah bon, ce n’est plus elle... de toute façon elle ne collait pas à ta personnalité », ou alors : « Ah ?
Dommage, je l’aimais bien moi !»
Je lui présente en général mes amies pour voir sa réaction. Ma mère voit généralement au premier coup d’œil ce dont je ne m’aperçois que quelques semaines (ou mois) plus tard, et là elle me fait : « je te l’avais dit», ou : « je ne la sentais pas, je savais que quelque chose ne collait pas !»




Sylvie,
« Ma fille serait hétérosexuelle ce serait la même chose »
Quand ma fille m’a appris son homosexualité je n’y croyais pas, je pensais que ça venait de moi, que mon divorce avec son père l’avait déstabilisée. Ma première pensée a été : «C’est quoi cette blague ?» J’y ai vraiment cru quand je l’ai vue avec son amie. Ma vision de l’homosexualité n’a pas changé depuis que je sais que ma fille est homosexuelle : je n’y faisais pas attention avant, chacun vit sa vie comme il l’entend. Je parle de l’homosexualité de ma fille à mon entourage, je n’en ai jamais eu honte, je l’aime telle qu’elle est. Je ne la vois pas comme une lesbienne mais comme ma fille avant tout ! Ma fille serait hétérosexuelle ce serait la même chose, je ne vois pas la différence et je conseillerais à une fille qui souhaite faire son coming-out auprès de ses parents, de ne pas avoir peur de leur dire qu’elle est telle qu’elle est et qu’elle ne changera pas. Il faut qu’eux l’acceptent car c’est le bonheur qui compte avant tout.




Fille et Mère

Millie,
confidences pour confidences
"J’ai eu besoin de beaucoup lui parler, je ne voulais pas qu’elle reste avec des questions qui puissent lui bouffer la tête"
La première fois que j’ai parlé de mon homosexualité à ma mère, je l’ai fait assez spontanément. J’avais 19 ans et je me posais des questions parce que mon regard sur les filles avait changé. Je m’y attardais plus que je n’aurais dû. Je vis dans une famille où la parole est importante. On a toujours parlé de tout. Donc j’ai exposé ce que j’envisageais comme un problème à ma mère. Et elle m’a répondu texto, sans lever les yeux de ce qu’elle était en train de faire, que je n’avais qu’à me « taper » une fille, et qu’après je saurais. Ce sont ses mots. J’en ai été surprise. Mais cela m’a peu aidée à l’époque et avec le recul, je me rends bien compte que ce n’est pas elle qui pouvait m’aider, ni mettre des mots sur ce que je ressentais.
J’ai continué mon chemin, avec mes questions. Il y a eu des moments difficiles entre nous. Des mots qui blessent. Elle s’est remise en cause, en pensant que c’était sa faute, qu’elle avait mal fait les choses. Je pense que cela n’a pas été facile pour elle, car elle a dû « affronter »
cela seule puisque mon père est mort entre temps. Je l’ai rassurée : mon frère et ma sœur n’étant pas homos, cela ne venait probablement pas de l’éducation que j’avais reçue.
Ça a pris un peu de temps mais je crois qu’elle s’y est fait maintenant.
Au début, j’ai eu besoin de beaucoup lui parler, je ne voulais pas qu’elle reste avec des questions qui puissent lui bouffer la tête. Je ne voulais pas qu’elle culpabilise. Et j’avais aussi besoin de savoir que la personne avec qui je serais pourrait être acceptée comme l’était l’ami de ma sœur. Je faisais ce rêve de voir ma mère poser en photo avec mon amie comme elle avait pu le faire avec celui de ma sœur.
Et puis ma mère est venue faire la Gay Pride sur Lyon. Je crois qu’elle avait besoin de mettre des visages, de se confronter à la réalité. Bien sûr, elle avait vu les images aux infos. Toujours les mêmes, un peu « extrêmes ».
Et là, elle a vu aussi des gens qui pouvaient peut-être un peu plus me ressembler. Simple et naturelle. Loin de la caricature habituelle.
Elle s’inquiétait aussi beaucoup de mon bonheur. Pensant que c’était compliqué encore aujourd’hui de vivre en aimant les femmes dans notre société. Et puis un jour, j’ai rencontré une demoiselle, et nous avons passé une semaine de vacances avec ma mère dans la maison de famille. J’étais assez anxieuse. C’était la première fois que je me confrontais à cela. Et en fait, cela s’est très bien passé. Ma mère m’a vue heureuse et je crois que cela a beaucoup contribué à l’apaiser.
Ça m’arrive de lui présenter mes amies…Et ça c’est toujours bien passé. Bon il est vrai que je suis aussi attentive à elle, que je ne la provoque pas, par exemple en embrassant goulûment mon amie, je pense que cela pourrait lui faire bizarre. Même si, bien sûr, elle n’ignore pas que je le fais. Mais de toute façon, je suis plutôt pudique, ce n’est pas quelque chose que je partage. Mais je ne me cache pas non plus. Il y a des gestes qui ne trompent pas sur les sentiments que l’on porte à quelqu’un. Je suis contente, parce que nous en sommes arrivées au point où cela fait partie de ma vie, c’est naturel et on n’a plus vraiment besoin d’en parler. Si ce n’est quand je rencontre quelqu’une. Pour moi, il était inconcevable que je mente à ma famille et à moi-même.







Vues de la mère

"Je ne crois pas que ma vision de l’homosexualité ait changé depuis que je sais que ma fille est homosexuelle, mais ça a changé ma vision de ma fille !"
Je ne me souviens plus précisément de ma première pensée suite à la révélation de l’homosexualité de ma fille, je suppose que je me suis dit : « ah tiens celle-là je ne m’y attendais pas ! Quelle drôle d’idée... » et autres banalités du genre... Dans un deuxième temps j’ai pensé que c’était une étape dans sa vie affective, que nous, ses parents avions peut-être donné une vision du couple un peu catastrophique, que les mecs n’étaient plus à la hauteur, que ça n’allait pas augmenter le nombre de mes petits enfants, que ça ne serait pas trop facile pour elle... Je ne crois pas que ma vision de l’homosexualité ait changé depuis que je sais que ma fille est homosexuelle, mais ça a changé ma vision de ma fille ! Je ne parle pas volontiers de son homosexualité à mon entourage, je ne vois pas pourquoi je parlerais de la sexualité de mes enfants, je considère que c’est du domaine privé, intime. Par contre je peux facilement dire « l’amie de ma fille» mais comme il n’y en a pas (à ma connaissance) pour le moment, l’occasion ne se présente pas. L’idée de coming-out implique qu’il y ait des difficultés à communiquer, ce que j’ai du mal à imaginer entre parents et enfants, je crois que la vérité est toujours préférable, mais certains parents ont besoin de beaucoup de délicatesse. Ce que je conseillerais à une mère qui apprend l’homosexualité de sa fille c’est de ne jamais couper le contact, de ne pas se culpabiliser, d’en parler avec respect et amour avec sa fille et éventuellement avec des personnes extérieures à la famille.




Filles au bord de la crise de mère
S’il y a bien une chose sur laquelle les lesbiennes seront toutes d’accord, c’est qu’il n’est jamais facile d’annoncer à sa mère que l’on est homosexuelle. Quelle que soit la manière choisie, les choses ne se passent pas forcément comme prévues et parfois les rapports mère-fille s’en retrouvent totalement bouleversés. Certaines, comme l’une de nos jeunes lectrices, âgée de 17 ans, prennent les devants par précaution. «Je ne lui dis pas clairement que je suis lesbienne, mais elle est souvent avec moi quand j’achète mes dvd, et elle voit bien qu’il y a la plupart du temps des filles sur la pochette. De plus à 14 ans, je faisais exprès de laisser traîner un livre sur le PACS sur mon bureau.» En agissant comme cela, elle se dit que c’est une bonne chose que sa mère ait des doutes. «Ainsi, lorsque l’heure du grand coming-out aura sonné, ma mère ne sera pas surprise, et de mon point de vue, je ne veux pas que cela se déroule comme un aveu.» Ce qu’elle voudrait avant tout, c’est que cela se fasse simplement, par exemple en lui présentant sa copine quand elles seront bien installées.

- Le bâillon de Stéphane Gusti Corinne Gendraud (La Cerisaie)

Pour d’autres, il n’est pas du tout d’actualité de dévoiler à leur mère qu’elles sont lesbiennes. Marie, elle, n’a jamais rien dit à sa mère au sujet de son penchant pour les filles. «Je trouve que je n’ai pas à le lui annoncer, après tout les hétéros n’annoncent pas leur hétérosexualité. Alors pourquoi le ferais-je ? Quand j’aurai trouvé ma petite perle rare là je pourrai lui dire et je sais qu’elle comprendra, même si elle n’est pas d’accord avec mon choix, elle saura très bien que je continuerai à ne sortir qu’avec des filles.»

D’autres encore, comme Tiphaine, le fait d’être homosexuelle a complètement bouleversé ses rapports avec sa mère. «Ma mère a pleuré et s’est mise en colère en disant que c’était anormal, contre nature, que j’allais être malheureuse et que ça la mettait très mal à l’aise. Ça a été très dur. Ensuite elle a essayé de trouver des raisons : je n’avais pas trouvé le bon garçon, mon père n’avait pas été un bon père, on avait dormi toutes les deux trop longtemps ensemble...» Longtemps la mère et la fille n’en ont plus reparlé, jusqu’au jour où Tiphaine lui a dit qu’elle avait une petite amie, et là ça a été l’horreur. «La première fois qu’elle se sont vues, ma mère lui a hurlé dessus, on s’est disputées et depuis c’est très tendu entre elle et moi. Elle ne prononce jamais le nom de mon amie et refuse d’accepter le fait que nous vivions ensemble depuis quatre mois.» Ambiance-ambiance pour Tiphaine qui a commencé à déménager pour venir habiter chez sa copine, ce qui n’a pas arrangé les choses. «Cela met ma mère hors d’elle, elle me dit qu’à cause de ça je vais perdre mes amis, mon frère, que j’aime plus que tout au monde, qu’ils ne voudront pas venir voir un couple d’homosexuelles, ce qui est faux car mes amis connaissent et apprécient ma petite amie.»


Dans la série des rapports tendus entre mère et fille, nous avons rencontré Myriam dont la mère, lorsqu’elle lui a révélé son homosexualité, a eu pour première réaction de ne pas sembler être étonnée, comme si elle l’avait pressenti. Mais quelques jours plus tard une deuxième réaction a fait surface. « Elle l’a très mal pris et m’en a voulu. Après de longues discussions elle a enfin compris que si je suis comme ça ce n’est pas un passage ou une révolte mais c’est ce qui me rend heureuse et vraie !» La relation mère-fille qu’elles entretiennent actuellement n’est plus la même qu’avant, mais Myriam lui parle désormais de ses amies même si sa mère ne semble pas s’y intéresser car, pour elle ses préférences ne sont que passagères.

Enfin, dans le cas de Mel, sa mère a tout d’abord très mal réagi devant sa sexualité ; mais au bout de 4 ans, elle s’est fait une raison. «C’est mon beau père qui l’a aidée à accepter et elle a fini par très bien s’entendre avec ma première copine, qui était comme une fille pour elle.» Sa mère accepte ses copines, même si à la maison on parle très peu d’homosexualité. «Je reste discrète et elle ne m’en parle pas, cela lui fait encore du mal, car elle espère toujours au fond que je changerai d’avis; mais je suis tellement bien avec ma copine que je ne changerai pas.»
Aujourd’hui la mère de Mel n’essaie plus de la convaincre et ne lui dit plus : «tu es jeune tu changeras d’avis » car elle la sait heureuse avec sa copine. Et c’est peut-être l’un des faits qui rend les relations mère-fille plus sereines, savoir que son enfant est heureuse et sûre de ses sentiments.




Dernière édition par le Dim 23 Déc - 23:48, édité 1 fois
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mati
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MessageSujet: Re: les lesbiennes et leur mères   Lesbiennes - les lesbiennes et leur mères EmptyDim 23 Déc - 23:47

suite

Mères peu agitées à calmes

«Ta fille aime les femmes maman, je ne l’ai pas choisi mais j’ai décidé d’être libre et de vivre heureuse malgré les regards et surtout malgré ton opinion.» Une déclaration des plus directes et des plus franches de la part de Stéphanie, en direction d’une mère qui a tout d’abord éprouvé des difficultés à accepter l’homosexualité de sa fille. Heureusement, les choses se sont arrangées entre les deux femmes qui vivent toujours sous le même toit. Aujourd’hui, la copine de Stéphanie vient chez elles, et Stéphanie nous dit que tout se passe très bien entre la fille et la mère. «Elle n’a jamais rien dit sur notre relation, mais bizarrement, maintenant qu’entre ma femme et moi ça ne va pas fort, elle me soutient plus que jamais et me dit d’être patiente, qu’elle reviendra. Elle me pose des questions sur mon passé amoureux, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Je lui tire mon chapeau de ne m’avoir jamais rejetée et d’être là à mes côtés malgré la blessure au fond d’elle». Stéphanie nous dit maintenant espérer plus que tout recommencer mieux que jamais avec sa mère et sa femme actuelle, et avoir une relation plus qu’équilibrée autant pour l’une que pour l’autre, avec comme mots d’ordre Amour et Sincérité.
Des débuts difficiles, Laurie en a connus également, sa mère ayant tout d’abord été «déçue» en apprenant l’homosexualité de sa fille. Néanmoins, elle l’a finalement plutôt bien pris. «[/size][size=7]Elle me posait beaucoup de questions tout en s’intéressant au sujet, ce qui me faisait plaisir car j’avais peur qu’elle me rejette ou que nos relations changent... En effet elles ont changé, mais en bien :
elle me demande pratiquement tous les jours si j’ai eu des nouvelles de ma petite amie, elle me pose des questions sur elle, elle m’a dit qu’elle pourrait venir pour mon anniversaire, ce qui m’a fait énormément plaisir.
» Preuve pour Laurie que la relation mère-fille est au beau fixe : «quand je n’ai plus de crédit, elle me prête son portable pour que je l’appelle!» et une révélation pour la mère qui depuis aborde le sujet avec des amis ou la famille, en défendant les droits des homosexuels.


La mère de Valérie, elle, est «tombée des nues» lorsque sa fille lui a révélé sa préférence pour les filles. «Depuis toute petite je suis très féminine, je porte des jupes, je me maquille, je pratique la danse et à aucun moment ma mère n’a pensé que je pouvais être lesbienne. Pour elle les lesbiennes étaient des camionneuses, habillées en garçon et inscrites dans un club de foot... bonjour les clichés !» Ainsi sa mère a pris quelques jours pour «encaisser» et Valérie nous confirme qu’elle l’a très bien accepté et que cela ne change rien à leur relation. Quelque temps plus tard, c’est même elle qui a demandé à sa fille de lui présenter sa nouvelle amie car elle voulait faire sa connaissance. Toutes trois s’entendent très bien et ce n’est plus à deux qu’elles font les boutiques mais à trois... et comme nous le dit la mère de Valérie : «Quand nous mettons un enfant au monde, que nous nous en occupons pendant des années, seul son bonheur compte. Et si c’est une femme qui un jour prend le relais, une femme qui aime votre fille, on ne peut qu’être heureuse de voir son enfant épanoui.»


[size=7]Anaïs a mis longtemps à dire à sa mère qu’elle était lesbienne. «Pour moi ce n’était pas bien de tomber amoureuse d’une fille et puis je lui ai dit un soir. Cela lui a fait un choc mais au fil du temps elle l’a accepté non par obligation mais par amour.» Aujourd’hui elle va avoir 18 ans et cela fait un an qu’elle a fait son coming-out. «Je ne regrette pas de lui avoir dit, bien au contraire, on est devenues très proches.» Des relations filiales au beau fixe, comme celle qu’entretient Sabrina avec sa mère, qui pourtant, au début, a eu une légère appréhension quand elle a appris que sa fille aimait les femmes. La réponse qu’elle attendait ne s’est pas fait attendre : «le plus important c‘est que tu sois heureuse ma fille !» Sabrina n’a pas été étonnée, seulement confortée, et pour le reste de la famille c’est sa mère qui n’hésite pas à régulièrement, «percer le secret de Polichinelle.» Au niveau des discussions, Sabrina peut lui parler de tout mais attention, elle précise : «ma mère n’est pas une copine, c’est juste une maman géniale. C’est la maman qu’il me fallait, qui m’aime telle que je suis, me respecte et m’a appris l’ouverture d’esprit et la tolérance bien avant que la vie ne me l’apprenne. Elle sera toujours la seule et unique femme de ma vie... les amours passent et ma mère est toujours là ! "


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MessageSujet: Re: les lesbiennes et leur mères   Lesbiennes - les lesbiennes et leur mères EmptyLun 24 Déc - 15:46

je ne voulais pas le dire à ma mère car comme je l'ai vu écris plus haut les hétéro le font-ils ? alors pourquoi devrions nous le faire mes parents l'ont compris d'eux même sans que je leur fasse aucune allusion. Rien a changé j'en parle avec ma mère moins avec mon père car ce genre de sujet c'est plus simple à aborder avec sa mère. Mes parents ne m'ont pas posés de questions sauf le " as tu une copine ?" mais sinon il ne s'occupe pas trop de ma vie privé je serai hétéro ma vie avec mes parents serait exactement la même.
Pour cela j'estime énormément ma chance et je souhaite bon courage à toutes les filles qui ont des problèmes avec leurs parents .
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MessageSujet: Re: les lesbiennes et leur mères   Lesbiennes - les lesbiennes et leur mères EmptyLun 24 Déc - 16:10

Mais non, ce n'est pas la même chose que les hétéros qui "eux ne font pas un coming-out d'hétéro" !
Ça n'a rien à voir.
Ce n'est pas qu'une question de sexualité, pas qu'une question "privée" : le privé est politique, de tout façon.
Dire «je suis lesbienne», ça ne parle pas que de préférence sexuelle. C'est aussi une façon de se positionner dans un certain rapport de force avec la société hétéropatriarcale qui exige certaines choses des femmes.

Toutes ces histoires de coming-out auprès de la famille, les jolies réflexions des mamans qui soutiennent leur fille contre mauvaise fortune bon coeur c'est très mignon. Ça peut encourager les plus placardisées d'entre nous à sortir du placard, mais après, la question suivante, c'est de se demander ce qu'on fera et qui on sera une fois la porte poussée.
Est-ce qu'on va se couler tant bien que mal dans le moule de la société hétéronormée en culpabilisant parce qu'on n'est pas assez ceci ou trop cela (trop "masculine", pas assez "maternelle", trop visible, trop bruyante, pas assez docile, etc.)
Ou est-ce qu'on va critiquer et démonter les côtés les plus étouffants et mortifères de cette norme pour inventer d'autres modes de vie, d'autres échappées, d'autres modes de pensée.
Bref, est-ce que tout ce qui nous arrive sera vécu comme une possibilité de libération de soi (et des autres) ou alors comme une croix à porter dans la honte et le stigmate ?

Sortir du placard, c'est la moins compliquée des questions qui se posent. Parce que ce n'est qu'une question de vie (hors du placard) ou de mort (dans le placard).

Après, je ne dis pas qu'il faut se jeter en pâture aux cons : il y a des situations familiales qui peuvent être difficiles, qu'il faut négocier avec intelligence... mais souvent ce n'est qu'un mauvais moment à passer.

Il y a tellement d'autres choses qui nous attendent, il s'agit de se retrousser les manches !
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