Festival de Cannes 2007

Ce soir Sophie Marceau et Juliette Binoche au grand journal

Tu as vu Sophie Marceau sur les marches hier soir ?

Smisek67 a écrit:

Tu as vu Sophie Marceau sur les marches hier soir ?

je voyais qu'elle...

J'ai pas grand chose là, bon c'est mieux que rien :

Petit flash back...Cannes 68


https://www.youtube.com/watch?v=zgWVrZbXmJE

J'savais pas qu'Angelina Jolie était (limite ?) anorexique. C'est... surprenant de voir ses petits bras fins tout tatoués.

"Quod me nurit me destruit" ;o

Alcarion a écrit:

J'savais pas qu'Angelina Jolie était (limite ?) anorexique. C'est... surprenant de voir ses petits bras fins tout tatoués.

"Quod me nurit me destruit" ;o

En ts cas,elle ne fait pas sensation auprès de tt l'monde à en lire le blog de Libé..."L'air de la Croisette"...

Citation :

cannes2007
22 mai 2007
C'est pas joli Jolie
par Michèle Halberstadt
C'est ce qui s'appelle «opération arnaque». Au départ, sûrement, un bon sentiment. La femme du journaliste américain, Daniel Pearl, assassiné au Pakistan, a écrit un livre dans lequel elle raconte l'enlèvement de son mari, la traque pour le retrouver, jusqu'à la découverte de son corps, et son retour à Paris d'où elle venait. Je n'ai pas lu ce livre, mais elle est journaliste, on peut donc imaginer qu'elle a écrit quelque chose d'intéressant, dans lequel elle parle de la situation du pays et de sa situation à elle, enceinte de quatre mois quand son mari est kidnappé.

Donc, un bon sentiment, qui donne un livre dans lequel il n'est pas interdit, quand on est comédienne, de trouver le parcours de Marianne Pearl intéressant. Qui est arrivé en premier? Michael Winterbottom, le cinéaste anglais touche-à-tout qui s'intéresse fréquemment aux enjeux politiques du moment, ou Angelina Jolie, comédienne, belle moitié de cette association surnommée par la presse américaine «Bradgelina», car Brad Pitt et elle sont à la fois célèbres et inséparables? D'ailleurs, Angelina une fois décidée à interpréter Marianne Pearl, Brad entre en action et décide de produire le film. Le film se tourne, se monte, est prêt au mois de mai et en mai, Cannes fait ce qui lui plaît, et ce qui lui plait le plus, c'est d'avoir un couple de stars qui monte les marches rouges. Alors, on met le film hors compétition (Ah tiens, et pourquoi pas en compet'? C'est pas assez bien pour la compet'?) et on négocie donnant-donnant: tu me promets le couple vedette à Cannes, et je te promets la grande salle Lumière aux fauteuils roses et la montée des marches juste à temps pour faire le tour des 20 heures...

Et c'est comme ça qu'on se retrouve en pingouin, à admirer de son fauteuil sur un grand écran vidéo, l'éblouissante grâce d'Angelina Jolie (même ses tatouages sont grâcieux), et l'impeccable, classieux Brad Pitt, le blond le plus adorable de la planète cinéma. Ovation dans la salle, qui devient sombre. Place au film.

Bon sujet, histoire vraie, à la fois personnelle et globale, politique et universelle. Mais très vite, rien ne va plus. Angelina, en vraie actrice américaine qui fait les choses sérieusement, a travaillé, à la fois un pseudo accent français totalement invraisemblable, et une coiffure afro pour se faire la tête de la vraie Marianne Pearl.

Ah, Marianne Pearl aussi a monté les marches, son petit garçon à son bras. C'est à elle qu'on pense en voyant le film. On espère sincèrement qu'elle a touché un paquet d'argent, en échange de ce qui se déroule sous nos yeux. Une caricature. Angelina Jolie n'a pas d'expression. Elle en a une, elle sourit, et fréquemment, esquisse un sourire avec la bouche entrouverte façon poisson rouge salivant devant l'hameçon. Mais ce qu'elle ressent, dont on peut imaginer qu'il s'agit d'un maëlstrom fait de colère, d'impuissance, d'espoir, de rage, de peur, de chagrin, de révolte, de fatigue... –voyez, elle avait le choix–, nous, spectateurs, on ne ressent rien. Et le comble du pire c'est la scène où elle apprend la mort de son mari. Pour une actrice, c'est forcément LA scène, celle où elle va donner la mesure de son talent, de sa capacité à nous mettre en empathie avec son personnage. Côté spectateur, c'est souvent la scène génante, car on craint l'excès, l'impudeur. Mais Angelina Jolie fait au-delà du pire. Elle hurle... comme si on lui avait dit de hurler au loup, elle hurle comme personne ne hurle, ce n'est pas un animal blessé, c'est une comédienne qui essaye de faire l'animal blessé. C'est terriblement faux, et on regarde cette «performance» médusés, en se demandant comment une femme qui a environ la trentaine, qui a donc déjà dû vivre des choses douloureuses dans son existence, a pu exprimer de façon aussi fausse et artificielle cet instant de douleur absolue...

En bref, il aurait sans doute mieux valu adapter l'excellent et passionnant livre que Bernard-Henri Lévy avait consacré à Daniel Pearl. L'histoire de ce couple, en tout cas, reste à raconter et à filmer. Ce soir, sur l'écran, il n'y avait rien à voir. Demain, les critiques vont-ils oser dire du mal d'un sujet digne? Dire du mal du film, n'est-ce pas détourner le spectateur d'un «film à messages»? Et vu la notoriété de la star, vont-ils oser écrire qu'elle joue mal, ou plus exactement, qu'elle n'exprime rien? Vont-ils oser se souvenir de films tels que «L'année de tous les dangers» par exemple, pour rappeler qu'on peut dire des choses vraies et importantes sans se moquer du spectateur et en respectant ceux qui ont vécu l'histoire qu'on nous raconte au lieu d'être indignes d'eux?

Citation :

Angelina Jolie n'a pas d'expression. Elle en a une, elle sourit, et fréquemment, esquisse un sourire avec la bouche entrouverte façon poisson rouge salivant devant l'hameçon.

mdrrrrr
comme ça:


remark' Bradd Pitt deux expressions aussi quand il joue...

celle là et impassible

..poisson rouge..poisson rouge, nan mais oh j'prèfère le poisson rouge au plâtre made in Deneuve, ah mais !!!! grrrrr.....elle a pas joué dans des bons films tout le temps..mais le critique a pas dû la voir dans "une vie volée", où elle était spectaculaire...

*wiwi mode "pas touche à angie" *


ps: pas contre, en la voyant, c'est vrai elle est un poil trop mince là, faudrait qu'elle se remplume un peu...j'lui file des kilos en échange d'un calin crapuleux

On s'en fout du blog de libé, elle m'a fait frémir !

Moi c'est Asia Argento que j'ai trouvé magnifique au festival de Cannes, son petit côté décalé et rock'n'roll...